J'ai la chance de ne pas travaillé les week-ends, enfin si on peut dire. En effet, il y a nuance. En réalité, j'ai l'autorisation de ne pas me rendre au bureau, mais je travaille chez moi à la préparation des articles devant être envoyés à l'impression le lundi matin. Cependant, c'est tout de même plus cool et je travaille généralement la soirée. Je m'étais donc levé ce matin, pas trop tôt je l'avoue et j'avais filé droit à la cuisine afin d'avaler mon petit-déjeuner. Gourmand de nature je ne loupais jamais aucun repas. Ensuite, j'ai enfilé mon training et mes basket et j'ai quitté ma maison. Comme tous les dimanche matin ou presque j'allais me rendre au parc pour courir. Cela m faisait du bien, je pouvais me libérer, essayer de faire le vide dans ma tête et de ne penser à rien. En plus, cela me faisait autant de bien physiquement, j'entretenais ma condition physique.

Le parc n'était pas désert, comme tous les dimanche, beaucoup de famille se promenaient avec leurs enfants. Et comme tous les dimanches également j'en avais le coeur déchiré. Moi aussi j'aurais pu m promener les dimanches matin avec Luna et mon petit garçons emmitouflés par plusieurs couche et caché au fond de sa poussette. Mais le destine n avait décidé autrement et malgré le fait que je n'ai rien demandé à personne, je me retrouve seul, à faire mon jogging. C'était difficile, et même si des photos de Luna et moi ornaient les meubles de mon chez moi, j'essayais de remonter la pente. Et ça portait peu à peu ses fruits.

C'est après une bonne heure de course que mon regard tomba sur un visage connu. Il s'agissait de celui de Jack. Je l'avais rencontrée il y à quelques mois alors que j'allais simplement souper. Elle travaillait. En discutant un peu, nous nous sommes découvert le journalisme en commun. Pour finir, nous avons longuement discuté et échangé nos numéros de téléphone. Elle était la première femme avec qui j'entretenais une relation plus évoluée que la simple connaissance depuis le drame. Et par conséquent, elle représentait énormément pour moi. Mais elle l'ignorait. Elle ne savait rien de mon passé appart que j'avais décidé de changer d'air et de poser mes valises, ici, à Seattle. J'avais aussi la grande impression que je ne savais pas tout d'elle, elle avait ce petit air mystérieux. Mais par respect, je n'en tenais pas compte. Tout le monde avait droit à son intimité.

Je me suis avancé vers la demoiselle, qui, installée dans l'herbe préparait son pic-nic. Je n'ai d'ailleurs pas tardé à comprendre que c'était pour deux personnes et je me suis rapidement demandé si elle voyait quelqu'un. Si s'était le cas elle ne m'en avait pas parlé. "Hey ! Salut ! Quelle surprise ! Tu vas bien ? "

C'est à ce moment-là qu'un petit garçon sr rapprocha de nous en courant.

« Ca va, je profite du fait que je ne travaille pas. » Je me suis installé près d’elle, dans l’herbe. Il fallait avouer que ça me faisait bizarre de la voir si proche d’un petit garçon. De plus, il lui ressemblait beaucoup. Pourtant, elle était une femme et la plupart des femmes étaient proches des enfants. Mais je ne sais pas pourquoi, je n’avais pas imaginé que Jack avait un petit garçon. Et puis, elle ne m’en avait jamais parlé. Peut-être que c’était un neveu ou un cousin que sais-je après tout. Le petit garçon réclama un dessert et retourna rapidement joué. La demoiselle me le présenta ensuite comme Rick, son … fils. J’étais vraiment loin de m’être imaginé cela. Comme quoi l’air de fait pas la chanson. Mais pourquoi me l’avait-elle caché. Il me semblait pourtant que l’on s’entendait bien. « Tu ne m’avais jamais parlé de ton fils. Je ne savais pas que tu en avais un. »

Je me demandais si Jack m’avait caché d’autres choses. Je pensais qu’elle était célibataire, mais peut-être ne l’était-elle pas après tout. Je suppose que ce petit garçon a bien un père, qu’il soit présent ou pas. Des tas de question fusaient dans ma tête mais je n’osais rien demander. Surtout par politesse. La jeune femme me proposa à boire ou bien à manger. « Si tu as de l’eau j’en veux bien un petit peu. » Il fallait avouer que je venais de courir et que forcément j’étais légèrement déshydraté. Jack me sourit et je ne pût m’empêcher de lui sourire à mon tour.

Je bu quelques gorgée de mon verre d’eau, ce qui me fît beaucoup de bien et mon regard se perdit vers la plaine de jeux. Je regardais Rick jouer avec les autres enfants sur le toboggan et la balançoire. Plus je l’observais et plus je trouvais qu’il ressemblait à sa maman. « Et son papa ? » La question m’échappa et j’ai immédiatement regretté de l’avoir posé.